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Par amour pour eux, ouvrez vos yeux!!!
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  • Pour que la souffrance animale cesse, je veux faire prendre conscience de tout le mal qui est fait, et montrer l'exemple d'une façon différente de vivre, pour aider ceux qui le souhaitent à se lancer dans un mode de vie plus respectueux.
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4 mai 2014

Devenir végétarienne malgré tout

Je viens expliquer un peu plus mon parcours de végétarienne.

Je veux dire à tous ceux qui veulent se lancer de le faire, malgré les difficultés que l'on rencontre en France en tant que végétarien. Je ne veux pas du tout placer les végés en victime, mais les difficultés sont courantes.

La première: quand on veut devenir végétarien et que l'on est mineur (ou pas sans doute), affronter ses parents. J'avais 14 ans lorsque j'ai dit à mes parents que je voulais être végétarienne. Devant leur "non" catégorique, j'ai mis trois ans à le devenir, patiemment... A partir de ce "non", voici ce qui a changé et m'a amenée à devenir végétarienne "en douceur":

 1 - dès que je mangeais sans mes parents, à la cantine, chez des copines, etc, je ne mangeais pas de viande;

 2 - chaque fois que je mangeais de la viande, je la passais je ne sais plus combien de minutes au micro-ondes jusqu'à ce qu'elle ait rétréci au maximum et ne fasse plus qu'une bouchée, que j'avalais le plus vite possible en la faisant passer avec de l'eau;

 3 - j'ai éliminé les viandes une à une.

Ca m'a pris trois ans. Trois années où j'aurais pu ne plus manger le corps de ceux qui ne voulaient pas mourir. Trois années à continuer à avaler le corps de morts. Trois années à manger encore ce que je ne considère pas comme pouvant être mangé.

Miraculeusement ensuite, quand j'ai eu éliminé la dernière viande que je mangeais encore, tout a été comme sur des roulettes. J'avais mes plats à moi. Quand ma mère faisait une quiche aux lardons par exemple, une partie était sans lardon afin que je puisse la manger.

Tout ça, ce n'est que l'aspect du strict cadre familial.

Car dès qu'on l'élargit un peu, on se retrouve avec les grands-parents, fermiers ne pouvant envisager de se nourrir sans viande. Alors, quand je sentais le piège, par exemple dans les plats mixés, je ne mangeais pas.

Quand on était invités, j'avais droit aux gentils petits plats préparés spécialement pour moi. Je me souviens d'une fois, chez des amis à mes parents, où j'ai eu droit à une telle attention: "Pour toi qui ne mange pas de viande, je t'ai fait une omelette aux lardons" ............ Donc, pour faire plaisir, je mange l'omelette, en enlevant soigneusement chaque morceau de lardon.

Ou ceux qui oubliaient carrément de faire à manger pour moi. La corbeille de pain a souvent été mon amie au début de mon végétarisme.

Il y a aussi les questions, tout le temps, de tout le monde. Et ça continue, même après 16 ans de végétarisme. L'éternel "Mais tu es végétarienne ou végétalienne?" "Et c'est quoi la différence entre végétarien et végétalien?", "Et tu manges du poisson?", "Tu manges les oeufs, donc tu n'es pas végétarienne." , "Et comment tu fais quand tu manges au restaurant?"...

Les remarques désagréables et blessantes: "Moi, je ne pourrais pas me passer d'un bon steack bien saignant", "Si tu manges des oeufs, tu tues des poussins", "Mais comment tu fais en ne mangeant que des légumes?", "Et si tu as un enfant, il ne va pas être végétarien quand même?? Mais t'as pas le droit de lui faire ça!!!". J'en oublie, il y en a trop.

Après, il y a quand même les gens qui s'intéressent, se renseignent, trouvent ça bien, mais en général "ne se sentent pas capables de se passer de viande". Tous ceux qui ne trouvent pas ça normal la façon dont on traite les animaux, mais ne vont rien faire pour changer leur mode de consommation. Toutes ces petites graines que j'essaie de planter dans l'esprit des gens, tout cet espoir que me donnent ceux qui disent que "oui c'est pas normal ce qui se passe" mais qui ne changent rien. J'essaie, j'essaie, j'essaie de vous changer, pour changer le monde, pour plus d'amour, pour moins de souffrance. Et même si le chemin est encore long, je sais que jamais je n'arrêterai d'essayer de vouloir changer le monde.

Alors, si toi qui me lis, tu ne trouves pas ça normal ce que l'on fait aux animaux, si tu considères qu'ils ont droit à la vie, comme toi et moi, deviens toi aussi le changement! Ne les mange plus! Tu sauves des vies! Et ça c'est bien plus fort que de te faire enquiquiner par des gens qui, la plupart du temps, n'y connaissent juste rien et surtout ne semblent jamais laisser de place à leur coeur. Car je suis sûre que si l'humanité réfléchissais avec son coeur, nous vivrions dans un monde vegan.

Ce qui compte, c'est d'être le changement que nous voulons voir. Quand celui qui pense que ce n'est pas normal continue sa vie de la même façon, je trouve qu'il y a un problème. Rien ne changera si on ne fait rien! Notre petit confort est moins important que le bien que nous pouvons faire en faisant ce début de petit effort de ne plus manger les animaux. Le reste viendra tout seul. Ce n'est pas compliqué. Et ça peut tout changer.

On dit qu'un végétarien "sauve" cent animaux par an, je ne sais pas si c'est vrai, mais ça m'aide. Cent animaux qui ne sont pas tués chaque année parce que je ne les mange pas. Ca fait déjà mille six cent vies que j'ai "sauvé". Enfin, je sais bien que ça ne marche pas ainsi hein, je sais bien que ces mille six cent vies ne sont pas nées, car les animaux n'ayant aucun droit dans notre monde, chaque naissance est décidée, programmée. Chaque bébé animal qui nait a déjà un tragique destin tout tracé.

Mais si j'ai évité à mille six cent animaux de venir au monde pour souffrir, ça m'aide.

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